La déception de Mbappé, la chute de Griezmann

La déception de Mbappé, la chute de Griezmann

Sans le masque de protection, 22 jours après s'être cassé le nez lors de la première journée de l'Euro 2024 contre l'Autriche, Kylian Mbappé n'a pas non plus évité la déception lors de la phase finale en Allemagne, incohérente comme dans tant d'autres duels. mal placé, imprécis et rien de décisif, très loin de son niveau, éliminé du tournoi comme Antoine Griezmann, remplaçant à nouveau, dans une situation inconnue depuis dix ans.

Il ne s'agissait pas du masque, tant remis en question ces derniers temps, en raison du malaise que ressentait le phénomène français, en raison du conditionnement qu'il posait pour son « vision périphérique »comme l'ont insisté à maintes reprises le staff de concentration et d'encadrement français, car Mbappé a souffert dans le même labyrinthe que les duels précédents, même pas par manque d'efficacité, car il n'a pas non plus eu autant d'occasions. Presque aucun.

Il est vrai que tout a commencé d'une manière différente, avec le centre avec lequel il a aidé Randal Kolo Muani à la 9ème minute pour ouvrir un nouvel horizon qui n'était pas tel, soudainement vaincu par Lamine Yamal et son grand but, pour le 2-1 de Dani Olmo à la 26ème minute et pour le contrôle de l'Espagne, Mbappé a disparu d'abord à gauche puis lorsqu'il est allé au milieu.

Où sont les vrais MBappé et Griezmann ?

Rien de sa condition décisive tant attendue, qui attendait La France comme seule vraie solution pour reconstruire sa silhouette, soutenue par sa défense, qui était vulnérable ce mardi, qui avait besoin de bien plus de Mbappé. Il n'a pas pu la sauver. Sa dernière chance, l'une des rares fois où il s'y est rendu comme à son habitude, a été encore plus évidente lorsqu'il a connecté son tir vers les nuages. La frustration. Défaite déjà inévitable.

Antoine Griezmann était déjà sur le terrain. Depuis dix ans, au Brésil 2014, alors qu'il n'avait que 23 ans et n'avait disputé que cinq matches avec son équipe nationale. (actuellement, il en compte 134, avec 44 buts et 34 passes décisives), Antoine Griezmann n'avait jamais été remplaçant depuis deux matches d'une phase finale d'une compétition majeure, comme cela lui est arrivé ce mardi en demi-finale contre l'Espagne.

Réserve contre la Pologne, il a été encore ce mardi contre l'Espagne, alors que le débat était déjà dans l'air, dépassé dans le choix de l'entraîneur français par Ousmane Dembélé, entré à droite après sa bonne émergence contre le Portugal. L'autre attaquant choisi était Randal Kolo Muani, qui a débuté le tournoi en tant que remplaçant. Ni Griezmann ni Marcus Thuram, titulaires lors des deux premières journées, dans le onze. Quelque chose a changé en équipe de France.

Au niveau de Griezmann dans cette Euro, ce n'était peut-être pas inattendu, mais c'est frappant tout comme cela a été transcendant et ascendant dans l'histoire récente de l'équipe de France, au point qu'il a enchaîné 84 matches de titularisation dans le schéma de Deschamps jusqu'à un une blessure à la cheville droite l'a empêché de participer aux matchs amicaux de mars, ou la dimension qu'il a toujours atteinte aux côtés de son entraîneur actuel.

Du Brésil 2014 Rien de tel ne lui est arrivé lors de la phase finale d'une grande compétition. Il a ensuite été titulaire lors de deux des cinq matches de son équipe, qui a débuté par une victoire 3-0 avec lui comme titulaire, a battu la Suisse 2-5 avec lui sur le banc, égal à zéro avec l'Équateur lors de son retour dans le onze, Ils battent à nouveau le Nigeria 2-0 avec lui comme réserve et sont finalement éliminés en quarts de finale par l'Allemagne (0-1), avec lui tout le match.

Parmi les problèmes de la France ce mardi, toujours menée 2-1 au tableau d'affichage, Deschamps s'est tourné vers lui dès la première ronde de changements. A la 62e minute, il le place au centre du terrain, en remplacement de N'Golo Kanté. Eduardo Camavinga a remplacé Adrien Rabiot. Et Bradley Barcola de Randal Kolo MuanYo. Un test décisif pour Griezmann, qui n'a pas non plus refait surface. Sa dernière tête, haute, était le seul signe de sa présence.

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