Apple fait face à une interdiction partielle de l'iPhone en Chine

Apple fait face à une interdiction partielle de l’iPhone en Chine

Le gouvernement chinois envisage d’étendre l’interdiction d’utilisation des iPhones aux entreprises et agences d’État.

La Chine a mis en place une interdiction pour geler les iPhones de tous les secteurs du gouvernement, y compris des agences et des entreprises publiques, rapporte Bloomberg.

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Le Wall Street Journal a rapporté mercredi que la Chine avait ordonné aux responsables des agences du gouvernement central de ne pas utiliser les iPhones d’Apple et autres appareils de marque étrangère pour leur travail et de s’abstenir de les amener au bureau, citant des sources proches du dossier.

D’autres sources non identifiées ont déclaré à Bloomberg que Pékin avait l’intention d’étendre cette restriction beaucoup plus largement, y compris aux entreprises publiques et à d’autres organisations contrôlées par le gouvernement.

Cela pourrait bien être le dernier coup dur dans une série d’événements qui alimentent la tension croissante entre les États-Unis et la Chine, les deux plus grands fournisseurs de technologie au monde. Les analystes estiment qu’il s’agit d’une démarche visant à réduire la dépendance du pays à l’égard des technologies américaines.

La Chine n’est pas seulement le plus grand marché étranger d’Apple, mais aussi la base de production mondiale de l’entreprise. Les investisseurs s’inquiètent donc pour l’avenir de l’entreprise qui réalise 20 % de son chiffre d’affaires en Chine, la deuxième économie mondiale.

Cela s’est rapidement traduit par une forte baisse du cours de l’action Apple, qui a chuté de plus de 3,5% mercredi.

Apple est également confronté à des défis en Europe

Appleis parmi les six grandes entreprises technologiques parmi lesquels Alphabet, Amazon et Meta, qui sont confrontés à l’obligation légale de modifier la manière dont leurs services populaires, tels que la messagerie, les réseaux sociaux, le partage de vidéos et les navigateurs Internet, sont proposés en ligne.

Cette décision fait partie de la loi sur les marchés numériques et son objectif est de réglementer la concurrence.

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