Une femme est accusée d'être complice du braquage du Louvre et un autre des détenus est libéré

Une femme est accusée d’être complice du braquage du Louvre et un autre des détenus est libéré

Nouveaux mouvements dans l’enquête sur le vol des joyaux de la Couronne française au Louvre. Une femme de 38 ans a été accusée de complicité et une autre des cinq personnes arrêtées jeudi dernier a été libérée sans inculpation.

La femme, habitante de la commune parisienne de La Courneuve, à l’est de la capitale, a été mise en examen pour complicité de vol en bande organisée et association de malfaiteurs. L’accusée comparaîtra devant un autre juge qui déterminera si elle entre en détention préventive, suite aux demandes du parquet. « Elle est dévastée, elle nie les faits qui lui sont reprochés et elle ne comprend rien », a déclaré son avocat, Adrien Sorrentino, aux médias.



Le rôle que les accusés auraient joué dans le vol des bijoux de Napoléon III et de l’impératrice Eugenia de Montijo, évalués à 88 millions d’euros, est inconnu. Le parquet a assuré qu’il révélerait plus de détails tout au long de la journée, après la comparution des deux autres détenus devant le juge. Selon le réseau BFMTV, l’une des personnes interpellées est soupçonnée d’avoir participé activement à l’opération car des traces de son ADN ont été retrouvées sur certains des objets ayant servi au braquage et qui ont été retrouvés à proximité du musée. Bien que cette information n’ait pas été officiellement confirmée.

Bien que la localisation des bijoux volés soit encore inconnue et que le quatrième membre du commando n’ait pas encore été arrêté, le fait que les interrogatoires aient eu lieu avant la fin du délai de 96 heures est interprété comme un progrès dans les investigations. Le complice présumé rejoint l’accusation des deux hommes arrêtés dimanche dernier, l’un interpellé à l’aéroport Charles de Gaulle alors qu’il tentait de fuir vers l’Algérie, son pays natal, et l’autre à son domicile d’Aubervilliers, en banlieue parisienne.

Laure Beccuau, procureure de Paris, a indiqué que ces deux premiers détenus sont soupçonnés de faire partie des quatre auteurs du braquage, leurs restes génétiques ayant été retrouvés sur place. En outre, tous deux ont avoué « partiellement » avoir participé. Parmi les cinq derniers détenus figure une personne qui était « dans la ligne de mire » des enquêteurs également pour sa prétendue participation directe au vol, a indiqué le procureur.

Le 19 octobre, deux hommes accèdent à la galerie d’Apollon du musée du Louvre en utilisant un ascenseur qu’ils ont volé quelques jours auparavant et s’emparent de neuf pièces de la collection de Napoléon III et des impératrices. Deux autres personnes attendaient dehors avec une moto prêtes à s’enfuir. Lors de l’évasion, plusieurs objets ont été laissés sur place, dont l’un des bijoux volés : la tiare de l’impératrice Eugenia de Montijo ainsi que son écrin.





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