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La justice française déclare marine le stylo coupable de détournement de fonds publics

Marine Le Pen, chef du regroupement national ultra-droit (RN), a été déclaré lundi coupable de détournement de fonds publics. Après dix heures du matin, dans la salle 2.01 de la Correa Correctional Court, la même qui a fréquenté au cours des neuf semaines du processus avec 24 autres membres de son parti accusés par la même question, Pen a pris place au premier rang du banc de l'accusé. À partir de là, le chef du regroupement ultra-droit (RN) a entendu la peine qui l'a déclarée coupable à elle et à huit euros de sa formation politique dans l'affaire pour un détour de fonds européens à l'origine destinés à payer des conseillers à Bruxelles. Le président de la Cour se poursuit à l'heure actuelle en rénovant les motivations et le type de condamnation, ce qui entraînera sûrement la disqualification du Pen. On ne sait pas encore combien de temps ou si cette pénalité sera immédiate, ce qui l'empêcherait de se présenter aux élections présidentielles de 2027.

Le Pen a été enveloppé dans la pièce par les membres les plus proches du clan, également chargés dans la même cause. À sa gauche, sa meilleure amie et ancienne sœur -in -law, Catherine Griset. Sur la droite, le vice-président du parti, maire d'Irniñán et ancien partenaire sentimental, Louis Aliot. « La contestation dépasse le cadre de la chambre de la Cour. Cela prendra quelque chose, il y aura des explications », a averti le président de la Cour, admettant la dimension des conséquences de la condamnation, avant de commencer à désigner les motivations de la peine.

Le verdict du tribunal indique que, bien qu'il n'y ait eu aucun « enrichissement personnel », le crime s'est produit au profit du « confort des dirigeants du parti ». Le tribunal considère que le total des dommages est de 4,1 millions d'euros et, dans le cas de Le Pen, le montant de son détournement s'élèverait à 474 000 euros. Sur l'existence d'un «système» qui organise le détournement des fonds publics, le tribunal considère que «il n'a vraiment eu aucun doute» compte tenu des éléments de l'enquête. Un système, indique la phrase, dans lesquelles « le cœur du stylo du cœur était depuis 2009 ». « Marine sait », a déclaré l'un des e-mails intervenus.

L'affaire Colea pendant 10 ans. Mais le bureau du procureur a demandé en novembre des pages de disqualification contre Le Pen et les 24 autres défendeurs – membres du parti, Exeurodiputados et anciens assistants parlementaires – « modulé » selon les responsabilités. L'accusation a également demandé cinq ans de prison, dont deux seraient fermes – bien qu'avec la possibilité d'ajustement – et cinq ans de disqualification pour le chef des députés de l'IA, en plus d'une amende de 300 000 euros. «Son seul objectif est de m'empêcher d'être le candidat de mon groupe aux élections présidentielles [de 2027]. Vous devez être sourd et aveugle pour ne pas le voir », a-t-il déploré à l'époque, malgré le fait qu'elle ait voté pour la loi qui permettrait à sa disqualification.

Le scandale d'emplois so-appelé fictif était, soi-disant, une action menée par le Dôme du Parti du Pen pour utiliser le financement qu'il a reçu de Bruxelles entre 2004 et 2016, une période au cours de laquelle le parti avait beaucoup plus de présence en Europe – et, par conséquent, les subventions – qu'en France, pour des fonctions en dehors de son périmètre légal. Une pratique, à une mesure plus grande ou exploitée et démontrée, s'est étendue à d'autres parties en France, comme celle de l'actuel Premier ministre, François Bayrou, l'Insumisa France de Jean-Luc Mélenchon ou, en Espagne, la Formation de Podemos. Le président de l'époque de l'Eurocamara, le socialiste allemand Martin Schulz, a déposé une plainte en 2015 qui a conduit à près de dix ans d'enquête et s'est terminé par le procès.

Bruxelles a ensuite atteint 6,8 millions d'euros – bien que le tribunal l'ait maintenant réduit de manière significative – le montant à partir duquel le RN a bénéficié d'un «système frauduleux de détournement de fonds» qui, fondamentalement, a alloué l'argent pour payer les assistants du Parlement européen aux questions nationales de la formation en France. Au cours de leurs allégations, selon le journal, les deux procureurs ont décrit, l'un après l'autre, la structure d'un « système » consistant à embaucher « fausse » assistants parlementaires européens qui, en réalité, ont travaillé pour le parti.

Les défendeurs étaient suspects, selon les magistrats français qui ont effectué l'instruction depuis la fin de 2016, après avoir lancé «de manière un concert et délibéré» pendant cette période un «système de détournement de détournement» de 21 000 euros par mois attribué par l'UE à chaque eurodip – pour rémunérer ses assistants parlementaires. Ce dernier aurait travaillé tout ou partie de leur temps pour le RN, permettant ainsi au parti une économie considérable des salaires.

En 2014, après l'élection d'une vingtaine de députés MEP basés sur la disponibilité des fonds. Dans un message que vous lisez: « L'un ou l'autre, vous pouvez choisir. »

La question peut se terminer par les bureaux du Conseil constitutionnel, présidé par le fidèle macroniste Richard Ferrand, dont la nomination a été approuvée par le mois et demi du Parlement pour un vote et avec l'abstention du Parti du Pen, que beaucoup interprètent comme une faveur qui portera des homologues. Cette agence n'a pas encore assis la jurisprudence sur l'application provisoire d'une pénalité de disqualification pour un poste national, bien qu'il l'ait approuvé vendredi dernier pour un poste municipal dans le cas d'un conseiller de Mayotte.

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