La droite modérée française licencie son leader pour avoir tenté de parvenir à un accord avec le parti de Le Pen

La droite modérée française licencie son leader pour avoir tenté de parvenir à un accord avec le parti de Le Pen

Nouveau séisme sur la scène politique française. Les barons de la droite modérée, « Les Républicains », ont exclu de la présidence du parti Éric Ciottia annoncé l'architecte de l'alliance avec le parti de Marine Le PenRegroupement National.

Après une matinée de menaces publiques contre Ciotti, y compris physiques, de la part de certains membres du bureau politique du parti, il s'est enfermé dans sa chambre. expédition et commandé fermer les portes d'entrée au siège. Plus tard, les « rebelles », la plupart des poids lourds du groupe, ont su se mettre d’accord et accepter l’exclusion de leur patron.

Une commission prend en charge la fête moins que vingt jours d'élection des élections législatives dans lesquelles on ne sait toujours pas qui a les droits sur le trésor, le logo et, surtout, le message électoral définitif.

Critiques du lépéniste Bardella

Eric Ciotti refuse d'accepter cette décision et compte sur le soutien qu'il affirme avoir de la part des adhérents qui l'ont voté pour ce poste. Le chaos s’est donc emparé du parti, héritier de la pensée du Charles de Gaulle et des présidents Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

Jordan Bardella, le dauphin de Marine Le Pen et aspirant Premier ministre sous la présidence de Emmanuel Macronsi RN obtient le la plupart il 7 juilleta une nouvelle fois défendu la proposition d'alliance faite par Ciotti et a critiqué la révolte des barons « contre un président élu par les militants ».

La fracture au sein de « Les Républicains » s’en va leurs électeurs absorbésqui auront aussi eu honte après le spectacle télévisé en direct de leur crise devant le siège du parti.

Après son échec aux européennes du dimanche dernier (7,3%), la crise déjà vécue lors des dernières élections présidentielles (4,5%) est réapparue avant les législatives qui prédisaient mauvais résultats à LR. La bombe lancée par Ciotti unilatéralement et sans consulter les dirigeants du parti lui a valu des insultes de la part de ses camarades jusqu'à présent qui n'avaient jamais été entendues en public et sur les réseaux sociaux.

L'alliance électorale proposée avec le RN visait, selon Ciotti, à préserver le 62 circonscriptions que compte LR depuis 2022. Pour ses ennemis intérieurs, il s’agissait simplement de conserver sa position de député et d’aspirer au ministère de l’Intérieur dans un éventuel gouvernement de Jordan Bardella.

La nouvelle crise des « Républicains » pourrait favoriser un déplacement des voix vers ce « bloc central » auquel aspire le président Macron, qui a invité le «Gaullistes » pour saisir un Allianceen échange du retrait de leurs candidats dans les circonscriptions où les conservateurs peuvent opter pour la victoire.

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