Un avion de l’armée de l’air évacue 16 Espagnols et 58 étrangers du Niger
Un avion Airbus 330 de l’armée de l’air espagnole s’est posé vers 17h50 ce vendredi sur la base aérienne de Torrejón de Ardoz (Madrid) en provenance de Niamey (Niger), où il a évacué 16 Espagnols et 58 étrangers qui ont demandé à quitter ce pays A de la L’Afrique du Sahel, qui connaît une situation instable après le coup d’État de la semaine dernière qui a renversé le président élu, Mohamed Bazoum, comme l’ont confirmé des sources gouvernementales.
16 Espagnols ont voyagé dans l’avion avec quatre parents d’origine nigériane ; ainsi que neuf citoyens de l’UE, six Européens non membres de l’UE et 32 des dix autres nationalités. Ils ont été reçus à la base aérienne par le sous-secrétaire aux Affaires étrangères, Luis Cuesta, et le directeur des Affaires consulaires, Xaviuer Martí.
La colonie espagnole au Niger est composée d’un peu plus de 70 personnes, mais plus d’une vingtaine ont choisi de ne pas être rapatriées, 23 autres sont arrivées tôt jeudi matin à l’aéroport Charles de Gaulle (Paris) sur un vol d’évacuation français et huit autres ont atterri dans le premières heures de vendredi à Hanovre (Allemagne) dans un avion affrété par le gouvernement allemand. Au total, 47 Espagnols et cinq de leurs proches ont été rapatriés,
La France a conclu ce jeudi l’opération d’évacuation de 1 079 personnes – dont 577 Français et autres citoyens d’un total de 50 nationalités. L’Italie et l’Allemagne ont également envoyé des avions pour évacuer leurs ressortissants. Or, l’A330-200 du groupe 45 de l’armée de l’air et de l’espace, basé à Torrejón de Ardoz (Madrid), qui était en état d’alerte depuis lundi dernier, a dû attendre ce vendredi pour obtenir l’autorisation d’atterrir à l’aéroport de Niamey.
Des sources étrangères ont précisé que l’Espagne gardera son ambassade du Niger ouverte pour le moment, il n’est donc pas prévu d’évacuer le personnel diplomatique dirigé par l’ambassadeur Nuria Reigosa, qui restera dans le pays en attendant l’évolution de la situation après l’ultimatum donné par la CEDEAO ( Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) aux putschistes pour rétablir le président légitime.