Illa dépense 800 000 euros dans des écoles catalanes en France après avoir promu la propriété de l'hacienda
L'Illa Generalit continue de parier sur la promotion du monolinguisme en catalan, même en dehors de nos frontières. Dans ce sens, l'exécutif a approuvé hier une subvention de 800 000 euros à la Bressola, le réseau d'écoles d'inspiration nationalistes qui transmettent son programme d'études en catalan dans le sud-est de la France – le territoire qui dans l'imaginaire sécessionniste fait partie des «pays catalans». C'est une injection que l'exécutif avait déjà projeté dans ses budgets et qui, malgré l'extension des comptes, donne désormais un feu vert. Étonnamment, c'est le montant le plus lourde qui a contribué à ce jour, puisque l'exécutif d'Aragonès a fourni à l'entité qui gère les écoles une contribution plus faible: 650 000 euros.
L'augmentation montre, selon la porte-parole du gouvernement, Silvia Paneque, «l'engagement de l'exécutif dans le maintien de l'offre d'enseignement en catalan et la culture catalane en Catalogne du Nord» – thermique qui utilise généralement le nationalisme et que l'exécutif a fait le sien dans cette législature.
Dans le même temps, le Generalitat a annoncé le renforcement de l'agence fiscale catalane par le biais de la loi sur le décret qui sera publié le 26 août dans la Gazette officielle du Generalitat. Le décret, promu dans la période vationnelle, accordera une plus grande marge de manœuvre à celle connue sous le nom d'hacienda catalane, de sorte qu'à l'avenir, elle puisse fonctionner en dehors des Espagnols et peut augmenter toutes les impôts, à commencer par l'impôt sur le revenu des particuliers. En particulier, selon un communiqué rendu public entre Esquerra et l'exécutif, l'accord permettra de modifier le régime juridique de l'ATC, qui comprend la possibilité que la Catalogne puisse créer deux nouveaux organismes de fonctionnaires, ainsi que pour fournir une plus grande autonomie à l'agence pour « gérer le personnel ».
Cette fragmentation de l'agence fiscale, adoptée conformément aux exigences du quota catalan convenu avec l'ERC, a suscité de fortes critiques. Parmi eux, celui de la State Finance Inspecteurs Association (IHE), qui a montré une «profonde préoccupation» pour un éventuel transfert de l'agence d'État officielle au catalan. Les inspecteurs se souviennent que l'agence fiscale représente l'un des « piliers fondamentaux du système fiscal » et est composé de professionnels qui y ont accédé à travers des processus d'opposition. À cet égard, ils se souviennent que toute tentative de « transfert général ou forcé » de l'AEAT à une administration autonome constitue une « attaque frontale » à l'autonomie du premier.
