Sanchez a augmenté la dette de l'Espagne au taux de 5 568 millions d'euros chaque mois

Sanchez a augmenté la dette de l'Espagne au taux de 5 568 millions d'euros chaque mois

La France a fini de voir les oreilles de loup. Il a fallu beaucoup de temps pour réaliser. Mais il n'est jamais trop tard si les objectifs sont bons. Son Premier ministre, François Bayrou, a annoncé un plan d'action il y a quelques jours pour réduire environ 44 000 millions d'euros des budgets qui seront présentés en octobre prochain, pour entrer en vigueur le 1er janvier 2026.

Bayrou est venu pour faire des parallèles entre la situation économique de la France et celle de la Grèce, le pays le plus endetté de l'Union européenne, et a résumé la raison de la situation actuelle dans une phrase afin que tous les gouvernements européens en prennent note: « Nous avons été sans aucun des dirigeants français d'avoir conçu un budget équilibré. » La France gèlera les budgets de l'année prochaine, supprimera environ 3 000 emplois publics, réduira les dépenses de santé à 5 000 millions d'euros, éliminera deux jours fériés des calendriers, entre autres mesures d'austérité.

Et c'est que l'endettement public en France s'est abattu ces dernières années. Encore plus qu'en Espagne. Selon les données publiées par Eurostat, le Bureau statistique de l'Union européenne, la dette du pays voisin s'est élevé au premier trimestre de cette année, les dernières données publiées, à 3 345 446 millions d'euros, 114,1% du produit intérieur brut, 3,6 points de pourcentage il y a plus d'un an. En 2018, par exemple, la dette de la France était de 2 305 539 millions d'euros, l'équivalent de 95% de la richesse nationale de cette année.

La France est un exemple de ce qui ne devrait pas être fait de manière continue. Et l'Espagne aussi. Les mesures adoptées par «notre voisine du Nord» devraient pénétrer l'attitude du gouvernement de Pedro Sánchez pour répondre à tout besoin actuel, pas seulement extraordinaire, même au détriment de la dette publique croissante.

Et, au cours des sept années que Pedro Sánchez mène à l'exécutif, la dette des administrations publiques n'a augmenté de rien de moins de 467 751 millions d'euros, 39,12%.

Le 1er juin 2018, lorsque Sanchez a remporté la motion de censure à Mariano Rajoy, la dette espagnole avait clôturé le mois de mai à 1 195 583 millions d'euros. En mai 2025, le dernier fait perçu par la Banque d'Espagne, la dette s'élève à 1 666 334 millions d'euros. Il y a 61 582 millions d'euros de plus que le même mois de l'année précédente.

Pedro Sánchez a augmenté la dette du pays au taux de 67 000 millions d'euros par an. Pour rendre les données plus digestibles, on peut s'assurer que l'endettement a augmenté au taux de 183 millions d'euros par jour pendant les sept années où elle a été en charge de l'exécutif. Ou quel est le même, 5 568 millions de plus chaque mois.

Dans sa libération, comme dans celle du reste des dirigeants du monde, il convient de noter que Sánchez a dû faire face à la crise de la santé du covide et aux conséquences économiques correspondantes de la confinement et à la fermeture des activités économiques en 2020 et 2021 qui nécessitaient d'énormes quantités d'argent.

Ceux qui ont le plus contribué à accroître l'endettement ont été les communautés autonomes et la sécurité sociale. Les premiers ont une dette de 338 151 millions d'euros, soit 44 760 millions de plus qu'à la fin du mois de mai 2018. La sécurité sociale a été la star incontestée des déchets. Sa dette a été adoptée au cours de cette période de sept ans de 41 194 millions d'euros à 126 174 millions. Il y a 84 980 millions de plus, une augmentation de 206%. Heureusement, les sociétés locales ont contribué leur petit grain de sable, réduisant leur responsabilité de près de 3 000 millions.

Le mal n'est pas exclusif à la France ou à l'Espagne. Les grandes économies de l'Union européenne (et celles qui ne sont pas si grandes) ont déclenché leur dette dans cette même période. Allemagne, 28,8%, jusqu'à 2,7 milliards d'euros; Italie, 26,76%; Belgique, 43,71%; Autriche, 42,28%; Finlande, 55,6%; Hollande, près de 20%; Portugal, 12%.

Seuls Holland répondrait aujourd'hui aux critères de Maastricht. L'Allemagne resterait aux portes. Le reste a beaucoup de tâches à venir. L'Union européenne a lancé en 2024 un nouveau cadre de gouvernance, déjà applicable cette année aux finances publiques des vingt-sept. L'UE, avec une dette de 14,82 milliards d'euros (81,8% de son PIB), veut revenir aux critères qui ont rendu possible la naissance de l'euro: des déficits inférieurs à 3% du PIB et de la dette qui ne dépasse pas 60% du PIB dans un horizon plus ou moins proche.





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