Prisca Thévenot, porte-parole de l'Elysée, agressée avec son équipe par une quinzaine de personnes
Prisca Thévenotporte-parole du gouvernement français et candidat dans la huitième circonscription des Hauts-de-Seine, a subi une attaque, accompagné de plusieurs membres de son équipe, dans la commune française de Meudon alors qu'ils posaient des affiches électorales. À côté du porte-parole se trouvaient un collègue député et deux militants. L'attaque survenue ce mercredi 3 juillet dans la nuit a été menée par un quinze personnes.
Quatre personnes ont été arrêtées et parmi eux il y a trois mineurs. Deux des victimes ont été transféré à l'hôpital. Le parquet de Nanterre a déjà ouvert une enquête pour des faits de violences sur la candidate et ses collaborateurs commis en groupe également munis d'une arme, et des faits de violences sur un agent public en groupe avec arme.
Attal appelle à un « réveil »
Hier soir, plusieurs responsables politiques français ont réagi via la plateforme X après avoir appris la nouvelle de l'attentat. Son collègue du parti et Premier ministre français, Gabriel Attala demandé un « réveillez-vous » immédiatement face au « climat de violence et de haine » qui s'installe dans le pays français. Attal a exprimé sa solidarité avec Thévenot et a souligné que « la violence et l'intimidation n'ont pas leur place dans notre démocratie », ni dans la « République ».
Également sur la plateforme Valérie Pécresse (Les Républicains) ont également apporté leur soutien au porte-parole du gouvernement qui a été agressé avec plusieurs collaborateurs à Meudon. « Aucun désaccord politique ne justifie le recours à l’intimidation et de violences », s'est-il défendu en rendant public son soutien à Thévenot et à ses compagnons. Pécresse a demandé que « les agresseurs sont retrouvés et punis » et il a également souhaité que « le débat public retrouve la sérénité qu'il mérite ».