Ne vous inquiétez pas si vous n'êtes pas français: en Espagne, ils ne pourront pas emporter deux vacances
Le chef du gouvernement français, François Bayrou, a présenté mardi les axes centraux de sa proposition budgétaire, avec une radiographie accablant de l'état du Financement public. La situation, selon ses propres mots, est critique.
« Nous n'enregistrons pas les comptes publics désinfectés pendant un demi-siècle», A déclaré le Premier ministre, bien que responsable de tous les dirigeants précédents, sans distinction idéologique, d'avoir contribué continuellement à la détérioration.
Le nouveau plan prévoit de geler le budget l'année prochaine, a réduit 3 000 postes publics et l'idée n'est pas de renouveler un postes sur trois qui sont vacants par la retraite. Bien que l'une des mesures les plus critiquées ait été de supprimer deux vacances du calendrier, Lundi de Pâques et 8 mailorsque la fin de la Seconde Guerre mondiale est commémorée.
Les données actuelles confirment cette dérive. Le déficit public atteint déjà le 5,8% du PIBle plus élevé de toute la zone euro, où la moyenne est de 3,1%. Quant à la dette, le panorama n'offre pas non plus: à la fin de 2024, la dette de l'État français était de 113% du PIB, seulement derrière les niveaux de la Grèce et de l'Italie.
Sans parler directement d'Emmanuel Macron, le Premier ministre François Bayrou a clairement indiqué l'ampleur du trou budgétaire hérité ces dernières années. Il l'a fait avec un fait éloquent: Entre 2019 et 2024, LLa dette publique française a tiré 14,8 points de PIB, face à une augmentation moyenne de juste 3,8 points Dans la zone euro dans son ensemble.
La France, l'un des pays développés avec les dépenses publiques les plus élevées, a géré ses ressources avec peu d'efficacité. Ce saut en dette est devenu, de l'avis de Bayrou lui-même, un facteur de vulnérabilité profonde. «Si nous ne contenons pas les dépenses, seuls les intérêts de la dette atteindront le 100 000 millions d'Euros l'année prochaine », a-t-il averti, avertissant que ce chiffre dépassera tout autre élément budgétaire, y compris l'éducation ou les politiques sociales. Le rythme de l'endettement est vertigineux.
Malgré le drame de diagnostic, le plan présenté mardi n'a pas inclus de grandes réformes ou des coupes de masse. L'exécutif propose une congélation des dépenses d'État lors d'un ou deux exercices et aspire à économiser 44 000 millions d'euros, un chiffre modeste face au problème, mais qui est présenté comme la première étape vers une correction budgétaire plus large.
En Espagne, il va dans la direction opposée, moins d'heures travaillées sans toucher le salaire
Alors que la France annonce le gel des dépenses publiques et admet que sa dette augmente à un rythme de 5 000 euros par seconde, en Espagne, le débat politique tourne dans la direction opposée: Réduire la journée de travail et protéger les vacances. Deux stratégies sont confrontées en pleine tempête économique européenne.
En revanche, l'exécutif espagnol se concentre sur une mesure du colorant électoral et syndical: réduire la journée de travail à 37,5 heures sans toucher le salaire et garantir qu'aucune fête des vacances dimanche. C'est-à-dire moins d'heures travaillées, plus de jours libres et plus de dépenses publiques structurelles, dans un pays qui vit toujours avec un déficit de plus de 3%.
La France reconnaît ouvertement qu'elle ne peut pas maintenir son niveau de dépenses. L'Espagne, pour l'instant, préfère ne pas en parler. Alors que le pays voisin lance un message d'urgence budgétaire, le Gouvernement de Pedro Sánchez Évitez de mentionner les ajustements et s'appuie sur de vastes mesures pour consolider le soutien politique. La question est de savoir combien de temps peut éviter le conflit avec la réalité.
Le rôle des syndicats
En France, la nouvelle des coupes n'a pas aimé l'opposition ou les syndicats qui prévoient déjà des mobilisations en septembre, lorsque le colis est prévu.
Les principaux centraux de l'Union française ont réagi dur au programme d'ajustement annoncé par le gouvernement de François Bayrou. La possibilité de coupes et de congélation des dépenses publiques a allumé les alarmes du mouvement syndical, qui soulève déjà une réponse énergique pour le début du cours politique après l'été.
Sophie Binet, chef du CGT, l'Union avec un plus grand poids en France, n'a laissé aucun doute sur sa position. A décrit le paquet de mesures telles que «injuste, inefficace Et dangereux pour le pays », et a averti qu'en tant que représentant syndical, il fera tout son possible pour l'empêcher d'être appliqué. Fédération générale des fonctionnaires (Fo), la réponse a été tout aussi critique. Christian Grolier, son secrétaire général, a étiqueté le plan « scandaleux » et a dénoncé cela, encore une fois, « il est présenté au fonctionnaire comme un fardeau budgétaire, ignorant son rôle structurel dans l'État ».
Dans le même temps en Espagne, les principales organisations syndicales ont soulevé le ton contre la stagnation législative de la réduction de la journée de travail. CC OO et UGT dénoncent que le retard dans le traitement de la norme manque de justification et a un réel impact sur les conditions de travail de milliers de travailleurs. Avec une déclaration, ils se sont exprimés: « L'annonce du gouvernement sur le report du débat des amendements à la totalité de la loi qui établit la journée légale maximale en 37,5 heures par semaine, initialement prévue pour le 22 juillet, constitue une décision que nous ne partageons pas. »
Les deux syndicats conviennent que la paralysie parlementaire n'est pas neutre: « Cela affecte directement le marché du travail », disent-ils. En particulier, ils soulignent que le manque d'avancées dans le nouveau règlement signifie garder la majorité des employés dans les limbes qui, en particulier dans les secteurs les plus précaires, continuent de chaîner des jours prolongés sans compensation financière et contrats de temps indésirables.
Des centrales, ils soulignent le plus Les femmes sont blesséesqui souffrent plus d'intensité les effets de cette précarité structurelle. Le message syndical est clair: le blocage politique a des conséquences tangibles et incombe à ceux qui soutiennent déjà la plus grande charge de déséquilibre sur le marché du travail.
