Macron : "Je n'ai aucun regret d'avoir poussé à cette nécessaire réforme"

Macron : « Je n’ai aucun regret d’avoir poussé à cette nécessaire réforme »

Les points principaux de l’interview d’Emmanuel Macron

— Le chef de l’Etat a affirmé mercredi que sa réforme des retraites, très contestée, était « nécessaire » et devrait « entrer en vigueur d’ici la fin de l’année », lors d’un entretien télévisé sur TF1 et France 2.

— Alors que de nouveaux rassemblements étaient organisés mardi soir contre la réforme dans plusieurs grandes villes françaises, « nous ne pouvons accepter ni les factieux, ni les factions », a déclaré Emmanuel Macron. « Nous ne tolérerons aucun excès », a-t-il prévenu.

— Le président a également souhaité « renouer » le dialogue avec les partenaires sociaux sur les conditions de travail, entendre « le besoin de justice » exprimé par les manifestants. Il a promis que la discussion porterait notamment sur l’évolution des carrières ou la pénibilité, et se tiendrait « dans les prochaines semaines ».

— Emmanuel Macron s’est également dit prêt à « épauler l’impopularité » pour mettre en œuvre sa réforme. « Je ne cherche pas à être réélu (…), mais entre les scrutins à court terme et l’intérêt général du pays, je choisis l’intérêt général du pays », a-t-il déclaré.
Il a également regretté que les syndicats n’aient pas présenté de « proposition de compromis » sur le texte, soulignant que le gouvernement l’avait fait, en revanche, « avec le Parlement ».

— Au cours de cet entretien, le chef de l’Etat a assuré la Première ministre, Elisabeth Borne, de sa « confiance pour conduire [his] équipe gouvernementale ».
Emmanuel Macron a dénoncé le « cynisme » de certaines « grandes entreprises » qui ont réalisé d’importants bénéfices d’aubaine leur permettant de racheter leurs propres actions en bourse, et leur a demandé « une contribution exceptionnelle » pour que « les travailleurs puissent bénéficier » de cette argent.

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