L'inflation sous-jacente dans la zone euro a bondi en février, selon les dernières données

L’inflation sous-jacente dans la zone euro a bondi en février, selon les dernières données

L’inflation sous-jacente dans la zone euro a augmenté en février, selon une estimation rapide d’Eurostat publiée jeudi.

Selon l’agence statistique de l’UE, inflation sous-jacente – qui exclut les prix de l’énergie et des aliments en raison de leur volatilité et est donc considéré comme une représentation plus précise de l’état de l’économie – a grimpé à 5,6 % le mois dernier contre 5,3 % en janvier.

La nouvelle lecture est plus du double du taux de 2,7% observé en février 2022.

L’inflation globale devrait toutefois s’établir à 8,5 %, contre 8,6 % en janvier. S’il était confirmé plus tard dans le mois, cela représenterait le quatrième mois consécutif de baisse.

La décélération est probablement due à la poursuite de la détente des prix de l’énergie, le taux annuel étant tombé à 13,7 %, contre 18,9 % en janvier.

Cela est attribué à des températures plus douces que celles des utilisateurs à l’automne et au début de l’hiver, à des stockages de gaz bien approvisionnés et à des plans d’économie d’énergie dans le bloc des 27 pays qui ont vu les prix du gaz chuter à des niveaux jamais vus depuis que la Russie a envahi l’Ukraine près d’un an. août

Les prix de l’alimentation, de l’alcool et du tabac, des biens industriels non énergétiques et des services devraient cependant augmenter d’un mois à l’autre.

Le trio balte continue d’avoir les taux les plus élevés, l’inflation en Lettonie étant toujours bloquée au-dessus du seuil de 20 % malgré une baisse de 1,3 % d’un mois sur l’autre.

Les taux les plus bas sont quant à eux projetés au Luxembourg (4,8 %, contre 5,8 % en janvier), en Belgique (5,5 %, contre 7,4 % le mois précédent) et en Espagne (6,1 %, contre 5,9 % le mois précédent).

Les chiffres de l’inflation arrivent quelques heures seulement avant que la Banque centrale européenne n’annonce une nouvelle hausse des taux d’intérêt dans le but d’étouffer les hausses de prix.

L’organisation basée à Francfort, qui a un objectif d’inflation de 2%, a augmenté ses taux de manière agressive depuis juillet dernier et a déclaré en février après avoir opéré une nouvelle hausse, qu’une autre était à prévoir en mars.

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