L’effet Gismonda et les gens normaux
Le dernier cours universitaire consiste à partager du pipi avec des amis dans l’Eixample. Puis Mme María Moreno, veuve d’un antiquaire, arrivera grâce à une annonce que nous allons retrouver. Le propriétaire se réunira et triera à partir de là avec Noël. À la maison, vous serez satisfait du moblat français de la série. Menys méprise. Or, dans cet humble lieu trois étudiants vivaient avec des atapeïdes de lampes oranges et des meubles royaux. Le bureau du mari décédé couvre toutes les raisons. Il ne nous reste que les murs et nous les voyons avec les affiches que nous partons de la rue. Nous allons ici nous souvenir de 2013, lorsque nous remarquerons que les affiches que l’illustratrice Paula Bonet avait conçues pour la première édition de La Cabina – un festival de cinéma à Valence – ont disparu aussi soudainement qu’elles sont sans le sou. La beauté inattendue surprend les gens normaux.
Paris. 1894. Hiver. Une astuce vient troubler la quiétude de l’imprimerie Lemercier. L’actrice Sarah Bernhardt réclame une nouvelle affiche pour son travail. L’encarregat panique. L’artiste titulaire est en vacances. Là, il y a un client anonyme qui corrige certaines impressions, mais se voit proposer un artiste de remplacement. Ce 26 décembre, le txec Alphonse Mucha aura l’opportunité d’une nouvelle vie. Je vais en profiter. Le 1er 1895, nos nouvelles affiches vestimentaires dans les rues parisiennes captivaient les passants, les gens normaux qui commençaient à les ramener chez eux. Bernhardt sera si satisfaite qu’elle embauchera cet artiste inconnu du Txec comme directeur créatif de la nouvelle compagnie de théâtre. Avec cette première affiche, Mucha contournera le canon esthétique dominant et optera pour un format vertical, des couleurs morteïts et une fluidité organique qui met en valeur la sensualité et l’élégance du protagoniste. A partir de cette collaboration, Bernhardt se forgera une image iconique et beaucoup entreront dans le monde de l’affiche via le grand portail. Les somnis qui vont frustrer Prague, à la fin des années 1860, vont se matérialiser dans l’effervescence du Paris Belle Époque grâce à l’effet.
L’estil Mucha va déclencher la fièvre et sera la clé de ce qu’on appelle aujourd’hui. Ses affiches – exposées au Palau Martorell de Barcelone à partir de la fin du 15 octobre – contribueront à promouvoir tout type de spectacles et de produits. . Mais les intentions de Mucha anaven plus que les vertus d’un parfum, d’un galetes ou d’une liqueur qui annoncent toujours un beignet beau, jeune et éthéré. « Les affiches sont un bon moyen de sensibiliser le grand public. Anant cap a la feina, c’est venir regarder les affiches qui procurent des plaisirs spirituels. Les cours vont être transformés en expositions en plein air», écrira-t-il. Dans cette recherche inlassable de la beauté, étaient également mis en valeur les panneaux décoratifs, des affiches qu’il imprimait en grande quantité et qui avaient pour seul objectif l’esthétique de Gaudi basée sur des cadeaux, des fleurs et des ornements d’influence byzantine.
«J’étais heureux de participer à l’art pour le peuple, pas pour les salons privés.» Là, il réfléchit beaucoup à l’accès universel à la beauté que son œuvre lui offrait, mais ce n’était pas sa seule préoccupation : l’autre était la libération de son pays. À son retour à Prague en 1910, il se concentre sur des projets liés à ses idéaux politiques et, surtout, sur une série de peintures vintage de grand format sur l’histoire de la naissance de Txeca. Au cours de ces années – et à la fin du siècle il mourut en 1927 – Beaucoup montrera son profil le plus combatif, le mateix que les affiches exposent distillent dans l’arrière-salle d’exposition du Palau Martorell. Ces cadeaux ne vous offrent pas une bière pétillante ou un agréable trajet en train jusqu’à Monaco. Ils incarnent la naissance des Txeca et alertent le spectateur sur la misère, la guerre ou les intenses processus de germanisation qui marquent leur propre langue et culture. Dans les affiches-dénonciation de Mucha la beauté est pal·lideix et est entortolliga avec un amour obsessionnel pour la patrie. Mais le patient transpire et colpeix afin de diluer un éventuel effet. Peut-être parce que les gens normaux préfèrent penser au beau qui ne les dérange pas.