Experts from the National Institute of Economic and Social Research (NIESR) have cautioned that the recent increase in employers’ national insurance contributions (NICs), announced in Chancellor Rachel Reeves’ budget, will likely lead to higher unemployment.

Le taux de chômage devrait augmenter alors que les experts mettent en garde contre l'impact de la hausse de l'assurance nationale

Les experts de l'Institut national de recherche économique et sociale (NIESR) ont averti que la récente augmentation des cotisations patronales d'assurance nationale (NIC), annoncée dans le budget de la chancelière Rachel Reeves, entraînerait probablement une hausse du chômage.

Le NIESR a décrit l’augmentation des NIC comme une « taxe sur l’emploi », avertissant qu’elle freinerait la création d’emplois et ralentirait la croissance des postes vacants.

Le budget, qui a augmenté les NIC des employeurs de 1,2 point de pourcentage à 15 % et a abaissé le seuil de responsabilité des NIC des employeurs à 5 000 £, devrait générer 26 milliards de livres sterling pour le gouvernement. Toutefois, les économistes suggèrent qu’une diminution de la croissance des salaires et des opportunités d’emploi pourrait réduire le rendement fiscal attendu à environ 16 milliards de livres sterling.

Stephen Millard, directeur adjoint du NIESR pour la modélisation et les prévisions macroéconomiques, a souligné que l'augmentation des NIC « réduirait la création d'emplois », contribuant ainsi à la hausse du chômage au cours des prochaines années. Les ménages à faible revenu devraient subir les plus fortes pressions, car l’inflation reste élevée et le gel des seuils fiscaux a un impact sur leur revenu disponible. Adrian Pabst, directeur adjoint des politiques publiques du NIESR, a suggéré qu'augmenter l'impôt sur le revenu pour les hauts revenus plutôt que de geler les seuils d'imposition des personnes physiques soutiendrait mieux le niveau de vie des familles à faible revenu.

Les modifications fiscales du budget et l'augmentation des emprunts de 28 milliards de livres sterling par an ont déclenché une volatilité sur le marché obligataire britannique, la dernière émission d'obligations d'État à 10 ans ayant enregistré sa plus faible demande depuis près d'un an. Malgré un rendement plus élevé de 4,475 %, les investisseurs ont montré un intérêt limité, reflétant l'inquiétude suscitée par la hausse des niveaux de dette publique.

Le NIESR prévoit que l'inflation augmentera à plus de 3 % au début de l'année prochaine, ce qui amènera la Banque d'Angleterre à adopter une position prudente en matière de baisse des taux, avec une réduction prévue de 0,25 % lors de sa prochaine réunion. La Banque devrait procéder à des réductions de quelques quarts de point jusqu’en 2025, les taux d’intérêt se stabilisant autour de 3,25 %.

Alors que l’inflation et l’incertitude économique continuent de peser sur la croissance britannique, le groupe de réflexion prévoit une croissance minimale de 0,9 % en 2024, qui augmentera légèrement à 1,2 % en 2025 et à 1,4 % en 2026. Le chômage, actuellement en moyenne à 4,2 %, devrait légèrement diminuer avant en hausse constante au cours des années à venir, reflétant le contexte économique difficile.

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