Netanyahu corruption trial resumes in spite of Israel's ongoing war in Gaza thumbnail

Le procès pour corruption de Netanyahu reprend malgré la guerre en cours à Gaza

Le procès pour corruption du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a repris lundi, malgré la poursuite de la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza.

Le procès a été suspendu après l’attaque sanglante du groupe militant palestinien le 7 octobre dans le sud d’Israël, au cours de laquelle 1 200 personnes ont été tuées et 240 autres kidnappées, selon des responsables israéliens.

Netanyahu, chef du parti de droite israélien Likoud, est accusé de corruption, de fraude et d’abus de confiance, allégations qu’il nie.

Le ministre David Amsalem, du Likoud, a qualifié la reprise des débats pendant la guerre de « honte ».

« Guerre? Prisonniers? … Non non. Le plus important maintenant est de renouveler le procès de Netanyahu », a déclaré dimanche Amsalem sur la plateforme de médias sociaux X, anciennement Twitter.

Netanyahu et ses alliés ont fait valoir que les accusations portées contre lui étaient politiquement motivées et ont proposé une refonte judiciaire qui aurait limité certains pouvoirs détenus par les tribunaux.

Le procès très médiatisé devrait durer encore plusieurs mois. Un processus d’appel, si nécessaire, pourrait prendre des années.

Dans l’une des trois affaires couvertes par le procès, les procureurs allèguent un complot entre Netanyahu et l’actionnaire majoritaire du géant israélien des télécommunications Bezeq visant à échanger des faveurs réglementaires contre une couverture positive sur un site d’information appartenant à l’entreprise.

Un deuxième cas concerne la relation de Netanyahu avec le producteur hollywoodien Arnon Milchan et d’autres riches personnalités.

Selon les procureurs, entre 2007 et 2016, Netanyahu aurait reçu des cadeaux d’une valeur de 700 000 shekels (195 000 dollars), notamment des boîtes de cigares, des bouteilles de champagne et des bijoux, en échange de faveurs financières ou personnelles.

Netanyahu, qui est le premier Premier ministre israélien en exercice à être jugé, nie tout acte répréhensible, affirmant que les cadeaux n’étaient acceptés que de la part d’amis et sans qu’il les ait demandés.

En octobre 2019, ses avocats ont déclaré avoir reçu un avis juridique d’expert concluant qu’il avait le droit d’accepter des cadeaux d’amis proches.

Netanyahu, le Premier ministre israélien le plus ancien, est soupçonné d’avoir promu un projet fiscal en échange qui aurait rapporté des millions de dollars à Milchan. Le ministère des Finances a depuis opposé son veto à cette proposition.

(AFP)

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