La « taxe » gouvernementale sur les cimetières nucléaires met en danger la rentabilité des centrales
Il débat sur les centrales nucléaires Il se concentre désormais sur la manière de financer les cimetières nucléaires après la fermeture de ces centrales grâce à la taxe Enresa. Le Gouvernement propose d'augmenter de 30% cette taxe qui s'appliquerait à la production d'énergie nucléaire pour financer la gestion des déchets radioactifs. Une décision qui, selon les experts, met en péril la viabilité des centrales pendant les années qui leur restent à vivre.
« L'augmentation du taux Enresa proposée par le gouvernement pour financer le nouveau Plan Général des Déchets Radioactifs (PGRR) met en échec la durabilité de ces usines.», explique le cabinet de conseil PWC dans son rapport « Le rôle de l'énergie nucléaire dans le cadre de la transition énergétique », présenté cette semaine.
PwC estime qu'il est viable de couvrir l'augmentation reflétée dans le 7e PGRR par la collecte de la taxe sur le combustible nucléaire usé. Cette taxe a été créée pour couvrir les écarts liés aux coûts de démantèlement. Cette solution, déjà prévue dans le règlement, évite d'augmenter le tarif des centrales nucléaires et de mettre en danger les centrales et les augmentations de coûts pour les consommateurs.
L'énergie nucléaire est la cible d'augmentations potentielles des coûts de la part du gouvernement. Actuellement, cette technologie est soumise à une charge fiscale de 25 euros par mégawattheure. Maintenant, Le ministère de la Transition écologique a proposé d'augmenter de 30% le taux de financement du 7e Plan général des déchets radioactifs (PGRR), dit taux Enresa, à 10,36 euros par MWh contre 7,98 euros par MWh actuellement..
Nouveaux cimetières nucléaires
Cette augmentation est fondamentalement due à une décision politique : remplacer l'entrepôt temporaire centralisé (ATC) par 7 entrepôts temporaires décentralisés (ATD), un par centrale nucléaire. Si cette proposition se concrétise, la charge fiscale s'élèverait à 28 euros par mégawattheure. Presque le double du taux de taxation français sur ses armes nucléaires. Cela compromet sa viabilité économique à l'avenir, où les prix moyens de l'énergie dans l'OMIP au cours des 10 prochaines années avoisineront les 50 euros par mégawattheure.
Le rapport de PWC souligne que cette technologie est cruciale dans la transition énergétique, qu'elle est essentielle pour garantir l'approvisionnement et qu'elle est confrontée à un problème de viabilité en raison de sa forte fiscalité.
Óscar Barrero, associé de la division Consulting de PwC, affirme que « ces dernières années, les centrales nucléaires ont couvert environ 20 % de la production nationale d'électricité par an et ont réussi à éviter environ 20 millions de tonnes de CO2 ». Et ils ont également atteint ce pourcentage avec seulement 5,7 % de la puissance totale installée et sans émissions polluantes.
PwC propose de ne pas augmenter le taux sur les centrales nucléaires et de couvrir l'augmentation reflétée dans le 7e PGRR avec les recettes de la loi 15/2012, qui fue créée dans le but de couvrir tout écart possible. En outre, il propose d'exonérer ENRESA de la taxe de stockage établie dans la norme susmentionnée, tout comme les entités publiques sont exonérées de la plupart des taxes.