Fiercely contested immigration law is a 'shield that we needed', Macron says thumbnail

La loi sur l’immigration, âprement contestée, est un « bouclier dont nous avions besoin », dit Macron

Le président français Emmanuel Macron a défendu l’adoption d’une nouvelle loi controversée durcissant l’immigration dans une interview télévisée mercredi, face aux critiques qui lui reprochent d’avoir trop concédé à l’extrême droite en faisant adopter la loi.

La France a toujours accueilli et continuera d’accueillir les étrangers, en particulier les demandeurs d’asile et les étudiants, a déclaré le président Emmanuel Macron dans un entretien à l’émission télévisée « C à vous », ses premiers propos publics depuis le vote peu avant la réforme contestée de l’immigration. mardi minuit.

Cette loi est le résultat nécessaire d’un compromis, a déclaré Macron, ajoutant : « La vie politique est faite de crises, d’accords et de désaccords ».

Les nouvelles règles controversées – notamment les quotas de migration, rendant plus difficile pour les enfants d’immigrés d’accéder à la citoyenneté française et retardant l’accès des migrants aux prestations sociales – ont été ajoutées au projet de loi pour gagner le soutien des législateurs de droite pour son adoption.

Le projet de loi facilite également l’expulsion des migrants illégaux tout en faisant marche arrière sur les projets visant à assouplir les restrictions sur les permis de séjour pour les travailleurs des secteurs défavorisés en main-d’œuvre.

Ces conditions ont provoqué un malaise parmi les législateurs les plus à gauche de Macron, et des dizaines de personnes se sont abstenues ou ont rejeté le projet lors du vote de mardi.

Macron a été confronté à des fissures au sein de son alliance au pouvoir après l’adoption du projet de loi par le Parlement, notamment à la démission de son ministre de la Santé, Aurélien Rousseau.

« C’est un bouclier dont nous avions besoin », a déclaré Macron à propos de la loi dans son entretien mercredi.

Macron a ensuite insisté sur le fait qu’il n’avait pas « trahi » les électeurs qui se sont ralliés à lui pour empêcher la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen d’accéder au pouvoir lors de sa réélection en 2022.

La France a un « problème d’immigration », a-t-il déclaré, mais a souligné que le pays n’est pas « submergé par l’immigration ».

(FRANCE 24 avec Reuters et AFP)

A lire également