La France en alerte « élevée » face à la grippe aviaire après la détection de nouveaux cas
La France a relevé mardi le niveau de risque de grippe aviaire de « modéré » à « élevé » après la détection de nouveaux cas de la maladie, obligeant les élevages de volailles à garder les oiseaux à l’intérieur pour endiguer la propagation du virus hautement contagieux.
La décision du ministère de l’Agriculture a été publiée mardi au Journal officiel. La grippe aviaire, communément appelée grippe aviaire, a entraîné l’abattage de centaines de millions d’oiseaux dans le monde ces dernières années.
Elle frappe généralement en automne et en hiver et s’est propagée dans de nombreux pays européens au cours des dernières semaines, notamment en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique.
La France a annoncé la semaine dernière avoir détecté un premier foyer de grippe aviaire dans une ferme cette saison en Bretagne, dans le nord-ouest du pays.
Un autre foyer a été détecté la semaine dernière chez des dindes dans le département de la Somme, dans le nord de la France, a déclaré Yann Nedelec, directeur du groupe français de filière avicole Anvol.
« Nous entrons dans la période la plus risquée qui va de novembre à février/mars avec des températures en baisse et des flux migratoires actifs », a déclaré Nedelec.
Le niveau de risque « élevé » implique que toutes les volailles doivent être gardées à l’intérieur des fermes et que des mesures de sécurité supplémentaires doivent être prises pour éviter la propagation de la maladie.
Bien que la grippe aviaire soit inoffensive dans les aliments, sa propagation préoccupe les gouvernements et l’industrie avicole en raison des ravages qu’elle peut causer aux troupeaux, de la possibilité de restrictions commerciales et du risque de transmission humaine.
Pour contrer la maladie, la France a lancé début octobre une campagne de vaccination, limitée dans un premier temps aux canards, qui peuvent facilement transmettre le virus sans présenter de symptômes.
L’épidémie de grippe aviaire cette saison a mis l’industrie sous surveillance pour voir si la stratégie française de vaccination des oiseaux s’avérera efficace.
La France vise à vacciner plus de 60 millions de canards, mais seulement 70 % ont reçu une première injection et 40 % étaient complètement vaccinés à la fin du mois dernier, a déclaré à Reuters Marie-Pierre Pé, directrice du groupe français de l’industrie du canard et du foie gras CIFOG.
(Reuters)