Quelques réactions à venir sur l’accord. Ani Dasgupta, présidente-directrice générale du World Resources Institute, affirme que les combustibles fossiles ont « enfin dû faire face à des comptes lors des négociations climatiques de l’ONU, après trois décennies passées à esquiver les projecteurs ».
« Ce résultat historique marque le début de la fin de l’ère des combustibles fossiles. Malgré l’immense pression exercée par les intérêts pétroliers et gaziers, des pays très ambitieux ont courageusement tenu bon et ont scellé le sort des combustibles fossiles.
« Il s’agit désormais de savoir si davantage de financements seront mobilisés pour les pays en développement afin de contribuer à rendre possible la transition énergétique. »
Dasgupta affirme que le résultat reconnaît à juste titre que les pays suivront des voies différentes à mesure qu’ils s’éloigneront des combustibles fossiles – mais qu’aucune nation ne peut rester à l’écart de cette transition.
« L’abandon des combustibles fossiles doit être juste et rapide – et personne ne peut être laissé pour compte. »
Dasgupta conclut que 4 300 milliards de dollars de flux financiers annuels liés au climat seront nécessaires d’ici 2030 pour maintenir les objectifs climatiques à portée de main. La COP28 a fait avancer les choses dans la bonne direction, mais la COP29 doit faire davantage.
« Le sommet sur le climat qui se tiendra l’année prochaine en Azerbaïdjan devra entrer dans les livres d’histoire, lorsque le monde fera enfin passer l’échelle du financement climatique de plusieurs milliards à des milliards. »