‘Un tigre à Paris’, de Cristina Rivas : un roman sur l’amitié entre deux cadeaux et l’amour à Paris
« J’attends un ami qui est mort. « Je voulais visiter le cementiri, mais ce n’est pas le cas », a déclaré la protagoniste à la cafétéria de Sarah Bernhardt, le café qu’elle fréquentait avec Fadwa Suleiman, une actrice syrienne qui va incarner les manifestations contre Bachar al-Assad. . A Paris, il va finalement devoir s’exiler, il a des ennuis avec le protagoniste du premier livre de la journaliste Cristina Rivas. La protagoniste est elle ou, plus heureusement, elle est une transsomption de Rivas, qui, malgré le fait que la première personne soit la narratrice, ne présente pas l’œuvre comme une histoire explicitement autobiographique. Les détails à partir desquels on peut reconstruire partiellement les dernières années de Fadwa Suleiman et les détails qui permettent d’établir un lien entre le narrateur et l’auteur sont impliqués dans une intrigue qui n’a pas d’importance si elle réussira, comme elle est racontée ou si les dialogues seront ceux qui seront reproduits. Tout ce qui compte vraiment, c’est l’amitié qui transparaît à chaque instant où le disque est réécrit.
L’amitié, en effet, est le thème central de l’histoire, qui est aujourd’hui un élément caractéristique de la littérature du monde, ainsi que la rage que le narrateur ressentait face à la mort de Fadwa due à un cancer. « Comment la chose la plus grande était celle du gola, j’ai vu dans les vidéos YouTube (…) La chose la plus puissante était dans le béton, celle qui m’a transporté sur cette Place d’Homs, la ville rebelle, au coeur de la révolution. » Syrienne. Là, d’une chaise taurine transformée en scène, est né un Fadwa qui ne savait rien – celui qui a quitté l’exil à Paris – avec un extraordinaire déploiement de fureur et de joie », écrit Rivas. C’est un livre contre la mort, dans la douleur finale avec l’exaltation de la vie, tout ce qui a atteint sa fin, et d’amitié avec quelque chose qui dure malgré la perte. L’amistat c’est la possibilité de rétrospecter dans l’autre, voir-s’hi malgrat les différences. La narratrice est une journaliste du Pròxim Orient qui décide de quitter le programme de Treballava, devenue « l’émission signature de la chaîne » et qui à ce moment-là était à la dérive avec elle.
Il s’installe à Paris par amour, mais aussi à la recherche d’une liberté tant désirée. La ville est un refuge pour elle, comme pour Fadwa, puisque pour jouer, être à Paris n’est pas un choix, mais une nécessité. Malgré ces différences, celui qui unit les deux dons est l’engagement aux six idées : Fadwa défendra finalement que la violence ne peut pas devenir le moteur de la révolte et le narrateur tentera de lancer un documentaire sur Fadwa, consciemment. Un journaliste Je ne peux qu’être conscient de la nécessité d’expliquer les histoires, en particulier celles qui ne fonctionnent pas dans les journaux télévisés. Les tentatives pour entretenir une relation qui ne fonctionne pas ou le conflit entre continuer son engagement dans la révolte syrienne et se nourrir au prix de sa satiété décrivent ces deux dons et contradictions. «Ils ont besoin de changer le nom et de dévorer, ils ne mangent pas, les objets, ils s’étirent les cheveux et regardent si vous regardez le téléphone. J’ai demandé si Fadwa avait pris à sa guise les postes vacants, le jour où la casquette de bossa est allée à Homs.» Transformée en jument, la narratrice se retrouve dans le seva amical, auquel elle fait face sans tenir de fleurs, incapable d’accepter le seva mort. Elle est importante dans la mesure où elle avance et, surtout, dans la mesure où l’œuvre de l’auteur se dilue, la présence de Fadwa guanya et l’histoire d’amitié partagée s’imposent. Parce qu’il s’agit fondamentalement d’un livre sur l’amitié entre deux dons qui, parfois même en essayant de les mettre en lumière, se livrent entre contradictions et obstacles, entre guerres de différents types.
Un tigre à Paris
Cristina Rivas
Éditorial d’Angle
140pages. 17,50 euros