Pilules sexuelles, gastronomie et souvenirs du parrain : dans les cachettes d'un patron de la mafia

Pilules sexuelles, gastronomie et souvenirs du parrain : dans les cachettes d’un patron de la mafia

La police italienne réprime rapidement le réseau criminel qui a permis au « dernier parrain » Matteo Messina Denaro de vivre et de prospérer au grand jour dans sa Sicile natale au cours des 30 dernières années, bien qu’il figure sur la liste des personnes les plus recherchées d’Italie.

Lundi, les autorités ont arrêté un suspect accusé d’avoir « prêté » son identité au patron de la mafia, un géomètre de 59 ans basé en Sicile, Andrea Bonafede.

Grâce à de faux documents, Messina Denaro a pu faire des choses comme acheter une voiture en personne, aller au supermarché et se faire soigner dans un établissement médical privé, où il a même pris un selfie avec un chirurgien.

Messina Denaro est actuellement détenue dans une prison de haute sécurité à L’Aquila, dans le centre de l’Italie.

Il a un cancer et est « gravement malade », selon le médecin qui le soignait avant l’arrestation.

La police a déjà trouvé et fouillé trois cachettes en Sicile, deux à Campobello di Mazara et une à Trapani, où il aurait mené une « vie normale » jusqu’à son arrestation le 16 janvier à Palerme.

Dans ses cachettes, la police a trouvé des bijoux, des reçus de restaurant coûteux, des pilules pour améliorer les performances sexuelles masculines, ainsi que des souvenirs du « Parrain » de Francis Ford Coppola.

Messina Denaro doit comparaître devant un tribunal le 9 mars.

Il fait appel de sa condamnation à perpétuité pour le meurtre de deux éminents procureurs de la mafia italienne en 1992, Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, ainsi que de leurs gardes du corps.

Il a cependant également été accusé d’avoir ordonné ou perpétré un certain nombre d’homicides – au moins 20, selon la presse italienne.

Il y a encore fnos autres gangsters de haut niveau recherché par la police italienne actuellement en liberté. Des personnes liées non seulement à la mafia sicilienne, mais aussi aux « clans » sardes, calabrais et napolitains.

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