Macron: Lecornu II, ou les premières élections

Macron: Lecornu II, ou les premières élections

L'ultimatum convenu par Emmanuel Macron à Sébastien Lecornu pour résoudre la crise créée par l'implosion du gouvernement dimanche soir, réveille la méfiance envers les Français et les pinceaux encore plus aux forces d'opposition.

Macron a averti hier que, si Lecornu n'avait pas obtenu de résultats mercredi, « il assumerait sa responsabilité », qui est interprétée comme une solution de la législative.



Marre, énervé, affligé par le présent et craignant de l'avenir, les Français s'attendaient à ce que le président Emmanuel Macron décide d'une mesure radicale après la catastrophe politique qui a signifié la démission de Sébastien Lecornu lundi, seulement douze heures après avoir annoncé son gouvernement.

Sept français sur dix sont favorables à la démission d'Emmanuel Macron, selon une enquête publiée hier par la Oodoxa Backbone Company « pour » Le Figaro. «Si le chef de l'État avait déjà atteint un record de méfiance populaire pour le sondage, il demande la démission pure et simple du président.

Le Maire se retire pour apaiser à droite

Le retrait de Bruno le Maire, la nomination qui a déclenché la droite effrayée, peut aider à éliminer la réticence des «républicains». C'est l'intention. Mais la situation devient ridicule. Macron avait imposé à la liste du gouvernement de Lecornu à Bruno Le Maire, connu sous le nom de « Monsieur un Billón », pour le montant de la dette acquise par la France au cours des sept premières années du mandat du président, à la tête des obligations duquel était Le Maire.

Une nouvelle tentative de former un cadre, la dissolution de l'Assemblée législative ou la démission du président, le débat sur les options entre les mains de Macron, même les fans de la politique politicienne. Ce n'est plus seulement les « insumisos » de Jean-Luc Melenchón qui demandent le locataire actuel du palais d'Elysium. Les barons de la droite traditionnelle, du parti «les républicains, avaient déjà averti leur chef et ministre de l'Intérieur, aujourd'hui encore par intérim, Bruno Retailauau, que la seule solution au blocage politique de la France passe seule par la démission de Macron.

David Lisnard, maire de la ville de Cannes et figure ascendante à droite, considère que « la dissolution n'est plus la solution ». Dans un communiqué, Lisnard a affirmé que « le chef de l'État est le principal responsable de la situation », pour finir par la condamnation: « La République V et l'avenir de notre pays sont en jeu ».

En conversation avec le journal conservateur « Le Figaro », le politologue vétéran Stéphane Rozès, a répondu que « le président doit maintenant être à la hauteur de la situation qu'il a créée en appelant les Français à » annuler le nœud. « Rozès est clair, ou Macron démissionne, ou dissout l'assemblage et appelle à de nouvelles élections.

Cela vient le loup … Le Pen!

« Assumer les responsabilités » se traduit par dissoudre le législatif. Ce serait la deuxième fois en huit années de mandat que le chef d'État appelle les premières élections. En juin 2024, après sa défaite spectaculaire dans l'Europe, il a défait l'Assemblée et a perdu la majorité relative qu'il avait. Depuis lors, la fragmentation dans l'hémicycle a rendu impossible la stabilité politique et économique exigée par les citoyens. Aujourd'hui, Macron Blandes cette décision comme une menace générale pour toutes les parties, à l'exception de «Group national (RN) Le parti de Marine Le Pen, utilisé par le président comme dans l'histoire traditionnelle: quel est le loup!

En effet, le « loup », la droite nationaliste, est le favori dans tous les sondages pour obtenir la victoire lors des premières élections, mais sans pouvoir assurer l'obtention de la majorité absolue. Le président Macron, que beaucoup considèrent comme la réalité extérieure, semble ignorer que l'agitation de l'arrivée de la « vague réactionnaire » ne mobilise plus leurs propres partisans. Marine Le Pen a confirmé hier que toute nouvelle initiative gouvernementale renversait: « ou démission ou dissolution », a-t-il souligné. « Il n'y a pas d'autre solution; il n'y aura pas demain », s'est-il installé.

La plus grande considération a été prise hier par les socialistes. Ils ont fait confiance au président pour opter pour un Premier ministre de son parti comme la dernière chance d'éviter la dissolution. Le cabinet de Lecornu II et la menace des sondages évaporent les espoirs du PS, soutenu, d'ailleurs, par les macronistes de gauche, tels que le ministre intérimaire de l'écologie, Agnès Pannier-Runacher, pour qui « personne ne peut gouverner sans la participation de la gauche ».

Lecornu a cité mardi les parties de la « base commune », c'est-à-dire à la formation macroniste « Renaissance », le parti centriste de François Bayrou, « modem », aux « horizons », du centre droit et « les républicains ». Faire la paix après les différences par le « malentendu » sur Bruno Le Maire semble compliqué. En tout cas, si Lecornu parvient à collecter les pièces du puzzle du centre et du droit, il a déjà averti Emmanuel Macron qu'il ne voudra pas continuer en tant que Premier ministre. Le « spectacle » continue.





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