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Coup dur pour le sommet des dirigeants européens : l’Azerbaïdjan et la Turquie sont absents

L’Azerbaïdjanais Ilham Aliyev s’est retiré à la dernière minute du rassemblement à Grenade, en Espagne, privant le sommet de l’un de ses objectifs clés, une réunion négociée par l’UE avec son homologue arménien pour apaiser les tensions dans le Caucase.

Le président turc Recep Tayyip Erdoğan, un allié clé d’Aliyev, s’est retiré en invoquant un rhume.

Le sommet de la Communauté politique européenne (CPE) de jeudi verra désormais 45 dirigeants de toute l’Europe se réunir pour discuter des défis communs et discuter dans un format informel. Ils se réuniront d’abord en quatre groupes de travail pour discuter du multilatéralisme, de l’environnement et des questions numériques, notamment l’intelligence artificielle, avec la guerre en Ukraine comme thème principal.

Ils disposeront ensuite de quelques heures pour discuter lors de réunions bilatérales, à l’occasion desquelles le président du Conseil européen Charles Michel espérait s’asseoir avec Aliyev, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, dans une répétition de la précédente. deux sommets EPC.

« Il est dommage que l’Azerbaïdjan ne soit pas là et que la Turquie, le principal pays qui soutient l’Azerbaïdjan, ne soit pas là », a déclaré aux journalistes Josep Borrell, le plus haut diplomate de l’UE, déplorant qu’une réunion n’ait pas lieu.

« J’espère qu’il pourra y avoir des réunions à Bruxelles pour éviter une escalade du conflit », a-t-il ajouté.

Les trois dirigeants européens vont toutefois s’asseoir ensemble avec Pashinyan.

« Une grande responsabilité de la part de l’Azerbaïdjan »

La décision d’Aliyev de ne pas assister au sommet est due à une « atmosphère anti-azerbaïdjanaise », a déclaré à l’AFP un responsable azerbaïdjanais.

Le sommet intervient à peine deux semaines après que les forces du pays ont lancé une offensive militaire ultra-rapide pour reprendre le contrôle du Haut-Karabakh aux séparatistes arméniens, provoquant un exode massif des Arméniens de souche de l’enclave et alimentant les craintes de nettoyage ethnique.

Les soldats de maintien de la paix russes stationnés dans la région montagneuse depuis un accord de paix négocié par la Russie en 2020 et faisant suite à un conflit bref mais meurtrier se sont tenus à l’écart.

L’UE a condamné l’offensive de l’Azerbaïdjan en Michel raconte à Euronews plus tôt cette semaine, il a été « extrêmement déçu » par la décision azérie. Il a appelé à des négociations pour « fixer les engagements des deux parties », soulignant toutefois qu’« il y a une grande responsabilité du côté de l’Azerbaïdjan, qui a lancé cette opération militaire ».

L’UE a également promis des millions d’aide humanitaire à l’Arménie tandis que la France, mardi, a annoncé qu’il livrerait du matériel militaire à Erevan

Les tensions dans les Balkans devraient également figurer en bonne place à l’ordre du jour, avec une rencontre entre le président serbe Aleksandar Vučić et Vjosa Osmani, président du Kosovo, également très probable. Cependant, comme le rôle d’Osmani est en grande partie cérémonial, une avancée décisive est peu probable.

Le Kosovo a accusé la Serbie d’être à l’origine de l’attaque du 24 septembre au cours de laquelle un policier a été tué dans le nord du Kosovo. Belgrade a nié toute implication.

Osmani a cependant déclaré aux journalistes qu’elle demanderait « le soutien des alliés et partenaires européens pour sanctionner la Serbie afin qu’elle ne soit pas encouragée et enhardie à commettre encore et encore de tels actes d’agression contre le Kosovo et contre d’autres voisins ».

« Une journée productive pour l’Ukraine et l’Europe »

Volodymyr Zelenskyy est un leader très demandé au sommet de l’EPC.

« Tout d’abord, le principal défi pour nous tous est de sauver l’unité en Europe », a-t-il déclaré aux journalistes à son arrivée, avertissant que la Russie chercherait à briser cette unité par « des attaques par désinformation, par des contrefaçons ».

Il a également déclaré qu’il était « très important pour l’Ukraine de disposer de boucliers de défense pour l’hiver, car cet hiver, nous subirons de nombreuses attaques de différents types de missiles russes, y compris des drones iraniens ».

Avant son arrivée, il avait déclaré qu’il apporterait des « propositions substantielles » pour renforcer l’architecture de sécurité européenne, ajoutant qu’il travaillerait à finaliser de « nouveaux accords » pour renforcer la défense aérienne.

« Cela devrait être une journée productive pour l’Ukraine et l’Europe dans son ensemble », a-t-il ajouté.

Zelensky a eu des entretiens bilatéraux avec les dirigeants espagnols et italiens ainsi qu’avec Macron.

La migration a également été inscrite à l’ordre du jour avec la Première ministre italienne Giorgia Meloni et son homologue britannique, Rishi Sunak, qui ont organisé un « événement parallèle » dans l’après-midi sur la question.

Une source diplomatique a déclaré que Mark Rutte des Pays-Bas et Edi Rama d’Albanie – deux pays en première ligne et deux pays de destination – faisaient partie des participants à la réunion qui se concentrera sur d’éventuelles initiatives opérationnelles pour lutter contre la traite des êtres humains.

Le sommet de l’EPC sera suivi vendredi d’une réunion informelle du Conseil européen, où les 27 dirigeants de l’UE devraient discuter de l’élargissement, de la migration et de ce qu’on appelle l’Agenda stratégique, qui définit les domaines prioritaires du bloc pour la prochaine période. mandat législatif.

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